André y Dorine

Le rideau s’ouvre sur un salon au décor un peu vieillot, le son des touches d’une machine à écrire se mêle aux notes d’un violoncelle. Nous sommes chez un drôle de couple qui vit ensemble depuis tant d’années qu’il en a presque oublié la force de son amour. Quand la maladie s’invite dans le petit appartement, André va devoir faire appel à leurs souvenirs. Avec une tendresse infinie, il va redonner sens au présent, dans l’espoir de pouvoir continuer à s’aimer, encore.
Magnifique évocation du temps qui passe, cette histoire sans parole nous laisse nous aussi sans voix. Les masques portés par les comédiens sont impressionnants de réalisme. On bascule d’une émotion à l’autre en quelques secondes. Et l’on se laisse porter par les mots du philosophe et journaliste André Gorz, co-fondateur du Nouvel Observateur, qui a inspiré la compagnie :
« Nous nous sommes souvent dit que si nous avions une seconde vie, nous voudrions la passer ensemble. »

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